Histoire et patrimoine

Implanté sur les Évoissons, à la sortie de Conty, le moulin a cessé toutes activité en 1960.

Pendant des années, il sera laissé à l’abandon, livré aux intempéries.

En 1993, le moulin est en ruine. Pourtant, un homme, Serge Gavel se lance le défit de sauver cette figure emblématique de Conty avec l’espoir de produire de l’électricité. Aujourd’hui, le pari est gagné, le moulin a retrouvé sa quasi physionomie d’antan (seul le 3ème étage n’a pu être sauvé).

Ce beau Moulin à été la propriété de Gauthier de Rumilly, noble Picard, et en 1864, la famille Melen installe Edmond (1826-1901) comme garçon meunier à La Barre … Farines boulangère et aliments à bestiaux …

Le dernier meunier à été Emile Podvin qui sera ensuite chef meunier au Moulin du Juste à Lœuilly ; il pris ensuite une retraite bien méritée au village de Taisnil …

(La Terre et ses moulins – 1789-1959).

En savoir plus : Geneawiki

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Ce bâtiment, construit en 1898, situé derrière la gendarmerie, prés de la ligne de chemin de fer, est l’un des derniers abattoirs de campagne.

Il a fermé ses portes en 1979. La dernière préposée était Mme Fossé et avant elle, Mr Loucheron.

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La truite antoinette
Antoinette

Un ouvrage de 1842 rapporte ainsi la légende :

L’histoire suivante narrée par plus d’un écrivain sérieux, a cours dans la ville de Conty.

Il y avait autrefois dans les eaux de la fontaine, plusieurs belles truites, parmi lesquelles une seule, de taille gigantesque, longue, dit-on, de vingt-sept pouces depuis la tête jusqu’à la queue, s’appelait Antoinette, du nom du Saint Patron. Les bons habitants de Conty en raffolaient, il suffisait qu’ils claquassent des mains pour que la truite amie et familière vint se montrer à la surface de l’eau où elle faisait liesse avec le pain qu’on lui jetait.

Hélas ! Voilà que par un jour maudit, des mécréants sans respect aucun pour Antoinette, des soldats enfin, virent la truite, admirèrent ses proportions et, la trouvant assez saumonée, conspirèrent sa perte en jurant de … la manger.

Bref, ils la tuèrent d’un coup de fusil !

Aussitôt clameurs de se faire entendre, désolation dans le pays, pleurs des habitants, cris, indignations, regrets inutiles, la truite bien-aimée n’est plus !!!

On assure que les bourgeois s’abordaient tristement dans les rues de Conty, la larme à l’œil, en se disant les uns aux autres la fatale nouvelle… Antoinette n’est plus, elle vient d’être fusillée, pleurons !…

Et pendant ce temps, les assassins, sans nul remords, la faisaient cuire, et disaient : …..mangeons !

Mais le ciel en courroux ne voulu pas qu’ils profitassent de leur crime et admirez ! à peine eurent-ils mis la truite fusillée dans la poêle qu’aussitôt, par un saut de carpe bien combiné, Antoinette s’envola par la cheminée sans que jamais on en ait pu retrouver trace.

Toujours est-il que les soldats furent chassés de Conty, et que la communauté des habitants émit le vœu de conserver au moins la figure d’Antoinette. Ce veux fut accueilli avec enthousiasme : on applaudit, on envoya chercher un sculpteur renommé, lequel pour conserver à la postérité la mémoire de la truite colossale, la représentant en bon et beau relief sur le mur extérieur de la trésorerie de l’église, près le grand portail, où on la voyait encore au debut du 19ème siècle, avant la démolition de ladite trésorerie. »

Tout cela, selon la chronique, s’est passé au 18ème siècle.

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Cette usine importante dans le bourg employait de nombreux Contynois et Contynoises. Elle ferme ses portes au lendemain de la guerre 39-45, le propriétaire ne trouvant plus de main d’œuvre dans la vallée.

De nombreuses entreprises s’y sont succédé. Une entreprise d’extincteurs a été la dernière entreprise localisée sur ce site.

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Les halles occupaient le beau milieu de l’actuelle place du Général de Gaulle.

Bâties en bois à l’origine, détruites lors d’un incendie puis reconstruites en brique, elles abritaient le bureau du maire, la salle du conseil municipal, le bureau du juge de paix (coté église Saint Antoine). Du côté de l’actuelle mairie, un grenier à grain permettait le stockage du blé.

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Conty a toujours eu une gendarmerie.

La première était située rue Henri Dunant. Après avoir accueilli des gendarmes qui parcouraient le canton à pied ou à cheval, elle fut reconvertie en logement puis détruite en 1940.

La seconde (cf. photographies) a été construite en 1890 à l’entrée du bourg.

Dans les années 80, une troisième, plus moderne avec des logements séparés des bureaux, est inaugurée (retour rue Henri Dunant) :

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La fromagerie Ancel et fils.

Cette fromagerie permettait aux éleveurs du secteur de Conty de vendre leur production de lait pour en faire des fromages ronds rappelant les camemberts de Normandie. Cédée à la société Gervais en mars 1923, l’entreprise Vulcanor s’y installe dans les années 50.

Abandonnée durant de nombreuses années, le site abrite aujourd’hui les Ateliers du Val de Selle.

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Logements de style anglais, rue des écoles.

Bâtis pour loger cadres et ouvriers de l’usine de chapeaux située sur le site rue des Chapeliers.

Dans cette usine, qui employait de nombreux Contynois et Contynoises, était fabriqué du feutre, avec du poil de lapin importé d’Australie, destiné à la confection de chapeaux melons pour la haute bourgeoisie.

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Henry Dunant, né à Genève en 1828, était un homme d’affaires suisse. Humaniste il est considéré comme le fondateur de la Croix-Rouge.

Pendant un voyage d’affaires en juin 1859 (année pendant laquelle il est naturalisé français), il se trouve à proximité de la ville italienne de Solférino et découvre les dégâts humains de la bataille qui s’y déroula. À partir de cette expérience, il écrit un livre intitulé « Un souvenir de Solférino » qu’il publie en 1862. Une année plus tard, il participe à Genève à la fondation du Comité international de secours aux militaires blessés, désigné dès 1876 sous le nom de Comité international de la Croix-Rouge. La première convention de Genève est ratifiée en 1864 et se réfère largement à ses propositions. Il obtient avec Frédéric Passy le premier prix Nobel de la paix en 1901.
Source : Wikipédia

Il participe à la fondation du Comité international de la Croix Rouge. Suit la première Convention de Genève ratifiée en 1864. Obtient le premier prix Nobel en 1901.

La rue de Conty portant son nom commence à l’angle de la rue Debeney et se termine Place de la gare. De nombreux pavillons, une supérette et un casernement de gendarmerie bordent cette rue passante.

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Construit en 1896, bâtiment de belle facture a gardé ses lignes d’origine.

Situé à la sortie de Conty, direction Fleury, dans un cadre verdoyant. Il a été reconverti en hôpital de campagne pendant la guerre de 14-18. Dans le parc, subsiste une grotte qui aurait été construite par un vieillard.

Aujourd’hui transformé en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées et Dépendantes (Ehpad), cet établissement peut accueillir une centaine de résidents.

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